lundi 29 juillet 2013

For rent, 4-room apartment in The Bramford



Rosemary's baby (1968, Roman Polanski)

Alors qu'ils s'apprêtaient à emménager sur la 1ère Avenue, Rosemary et Guy Woodhouse apprennent qu'un appartement se libère dans le superbe immeuble Bramford, au bord de Central Park, à prix très abordable. Une occasion à saisir, qui va leur changer la vie !




Dans le livre Rosemary's Baby, les Woodhouse apprennent par téléphone la disponibilité de l'appartement (par Mme Cortez), et non pas par annonce immobilière, mais dans le film on n'en sait rien, donc peu importe !
Je n'ai trouvé aucune référence de ce à quoi pouvait ressembler un annonce immobilière New-Yorkaise en 1965, j'ai donc improvisé un style qui puisse connoter le grand standing de l'immeuble fictif Bramford (en réalité le Dakota Building, plus connu aujourd'hui pour l'assassinat de John Lennon), et j'ai essayé dans le choix des typos (Penumbra, Goudy, Futura) de ressembler au typos du générique d'ouverture du film. J'ai aussi placé quelques symboles cachés, qui auraient pu avertir les malheureux mariés !
Pour briser la monotonie "papier usé" des mes fan-works, j'ai eu l'idée de plier le coin et d'y faire écrire les indications du rendez-vous sur lequel commence le film (les détails sont donnés dans un dialogue téléphonique de la veille, qui est écrit dans le livre).

vendredi 5 juillet 2013

Renault Energy F1




WIP Studio 2013 - Renault Energy F1.

Les effets de lumières et de particules ont été réalisés par WIP Studio, où mon travail a été de créer les effets d'impacts de pied au sol, les dégagements d'énergie bleue et de particules qui les accompagnent, j'ai également truqué les plans de la goutte de sueur qui coule sur la joue et son impact au sol en vue avec faible profondeur de champ.

lundi 1 juillet 2013

Pour une femme




WIP Studio 2013 - Pour une femme, de Diane Kurys, au cinéma le 3 juillet.

Diane Kurys raconte l'histoire de ses parents, juifs lyonnais, rescapés des camps français après la fin de la Seconde Guerre Mondiale.
Ce drame intimiste se déroule en bonne partie dans un appartement lyonnais, construit en studio, et a donc nécessité presque une centaine de plans de fonds verts de fenêtre.
J'ai travaillé sur plusieurs de ces séquences, dont les difficultés étaient, dans certains plans, les reflets de décor à conserver dans les fenêtres, ou dans d'autres de placer les décors de rue en symétrie dans certains reflets du décor, de conserver le détail des semi-transparences des rideaux, et de façon générale de ne pas laisser le grain d'origine de la pellicule prendre trop d'importance dans les masques.
J'ai aussi travaillé sur un long plan d'exposition, une vue en perspective d'une avenue de Lyon avec vue au fond sur la basilique de Fourvière, la rue était en partie décorée en époque 1947, mais il a fallu effacer de nombreux éléments modernes (marquages au sol, enseignes, fils et boîtiers électriques, etc).